Eglise de Saint Germain des Essourts

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St Germain des Essourts

Origine du nom: dérivé du latin exsurgere, sortir, sourdre.

Église Saint-Germain : XVIe-XVIIIe-XIXe s., brique, grès et pierre

Reconstruite au XVIIIe siècle, l'église abrite un autel majeur en bois peint et doré avec moulage en stuc du XIXe siècle, une chaire en chêne du XIXe siècle, et des bancs de nef $ en bois du XIXe siècle. Le retable du mur ouest date du XVIIe siècle, la porte du tabernacle est ornée d'un agneau mystique et la prédelle de statuettes des quatre évangélistes. Un bas-relief en pierre polychrome représente la légende de saint Hubert, et l'entrée du chœur est marquée d'une dalle funéraire aux armes de la famille Grandin de Raimbouville.

Tombe de Victor Marcadé, 1854

On y lit : "Ici repose près des ancêtres inhumés dans l'église depuis des siècles, Napoléon Victor Marcadé, fils de Jean-Claude Nicolas et de Marie-Rosé Grandin, ancien avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, auteur de l'explication du Code Napoléon et des Études et Sciences religieuses, né à Rouen le 28 juillet 1810, décédé à Rouen le 17 août 1854." Jouant un rôle primordial dans l'histoire de la commune, les armoiries des Grandin de Raimbouville sont: "d'azur à trois { flèches tombant d'argent".

Chapelle Sainte-à Austreberthe (à Fontaine-Châtel)

La source Sainte-Austreberthe accompagne la chapelle du même nom. Celle-ci, ruinée pendant les guerres de Religion, est rétablie au XVIIe siècle par le châtelain. La sainte patronne y est invoquée contre les fièvres. Sur le fron-, ton de la chapelle, on lit encore: "Chrétiens, arrêtez-vous devant ce lieu sacré. Voyez sur cette croix Jésus-Christ adoré. Ce douloureux aspect doit navrer votre cœur ; c 'est au prix de son sang qu'il fut votre Sauveur". Sainte Austreberthe vit le jour en 630 à Thérouanne (Pas-de-Calais), sous Dagobert 1er. Très jeune, elle fit vœu de virginité et prit le voile. Durant près de quinze ans, elle mena avec ferveur, sagesse et humilité, la vie contraignante d'une simple religieuse au monastère du Port dans le Ponthieu. Puis elle devint abbes-se à la fondation de Pavilly où elle mourut le 10 février 704. Les miracles qu'elle accomplit ne s'arrêtèrent pas avec sa mort. Elle n'est guère connue en dehors de la Haute-Normandie.