Eglise de Saint-Aignan-sur-Ry

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Saint-Aignan-sur-Ry

Origine du nom: sans doute du gaulois ritu, gué, passage d'eau, avec le nom Saint-Aignan. Habitants: les Aignanais

Église Saint-Aignan,

XII -XVIII s., pierre et silex

Datant de l'introduction du christianisme dans la région, cet édifice est donné par Roger de Clères à l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen. Il passe plus tard au prieuré de Mathurin de Rouvray, mais ces donations n'ont pas subsisté suivant un aveu du 22 février 1471. Le chœur du XIIIe s., remanié au XVIe s., abrite à son entrée une dalle tumulaire du XIIIe s., et dans le mur est encastré un marbre relatant une fondation de 1646. La nef, plus récente, date du XVIIIe s.

Les statues de saint Aignan et de sainte Anne ornent chaque côté du retable. Les petites statues encadrant le tabernacle sont classées M.H. Un ossuaire -abrite une relique de saint Adrien qui sauva de la peste (ou du choléra ?) le village vers la fin du XVIIe s. Sa statue sculptée dans le bois repose sur l'autel de droite. Un pèlerinage annuel invoque ce saint protecteur depuis lors. Autrefois, des chantres très nombreux venaient des communes voisines, ils occupaient toutes les stalles du chœur,

un grand suisse à favoris, culotte rouge, veste noire, chapeau à plumes et épée sur le côté parcourait majestueusement l'allée de la nef. L'église était trop petite pour contenir la foule des pèlerins venus des villages voisins. Les vitraux du milieu du XIXe siècle furent restaurés en 1996.

Saint Aignan (ou Agnan) est né à Vienne (Isère) au début du Ve siècle. Il eut tôt la vocation. Après des études, on le retrouva évêque d'Orléans qu'il protégea victorieusement contre Attila et ses Huns en 451. Il mourut en 453 et son culte se développa presque aussitôt. C'est un saint guérisseur dermatologue.